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Un petit juke box en souvenir du bar "le Bas Fond" chez Jean-Jean Blanes rue de France et de son fameux Scopitone dans les années 60 . . .
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La basilique, de style romano- byzantin, a été construite sur un promontoire dominant la mer de 124 m, au Nord d'Alger. Elle est accessible par un téléphérique qui porte son nom depuis Saint Eugène (devenu BOLOGHINE), où se trouve le Cimetière Saint-Eugène. Elle est considérée comme «la sœur jumelle de l’église marseillaise Notre-Dame-de-la-Garde».
HISTOIRE
Souhaitant mettre fin à la piraterie en Méditerranée en s'emparant de leur principal port-refuge, les troupes françaises commandées par de BOURMONT débarquent à la pointe de SIDI-FERRUCH en juin 1830 et s'emparent d'ALGER les 4 et 5 juillet 1830. Si la prise de la ville ne constitue au départ qu'une simple opération de police, la présence française se prolonge pendant plus de 130 ans : Alger devient la capitale de la nouvelle colonie d'Algérie et à partir de 1848, la préfecture du département du même nom.
La ville d'ALGER est bâtie en amphithéâtre sur un rocher dont l'inclinaison est tournée vers l'Est. L'enceinte de cette étrange cité, telle que nous la trouvâmes, avait la figure d'un triangle, dont la base, formant une ligne brisée tracée par le rivage, présentait le côté le plus étendu. Les deux autres côtés montaient jusqu'à la Casbah, située au sommet du triangle. Un mur à l'antique, avec des tours de distance en distance et avec un espèce de fossé du côté Sud et un ravin profond du côté Nord, fermait cette enceinte. La ville offrait l'aspect d'une masse de maisons, recouvertes d'un enduit d'une blancheur éblouissante, que sillonnaient des ruelles étroites et tortueuses, où deux mulets ne pouvaient se croiser qu'au moyen des retraites qu'on avait pratiquées çà et là.
Des édifices religieux ponctuent certains sommets, comme Notre-Dame d’Afrique, qui a été bâtie sur un plateau dominant la mer, à 124 m d’altitude, dans la direction Nord-est.
Hardie et grandiose, admirablement proportionnée, dédiée à Marie Immaculée, l’architecte l’a conçue comme un hymne de gloire en l’honneur de l’Immaculée Conception.
Les Chrétiens ont connu en Afrique du Nord une grande et rapide extension, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Ils furent à plusieurs reprises persécutés à mort par les fonctionnaires romains. Leur souvenir est
parvenu jusqu’à nous et se retrouve en cette basilique. Il y eut parmi eux de grands penseurs dont le plus célèbre est Saint Augustin, évêque d’Hippone (BÔNE). Il reste de cette époque, en Afrique du Nord, de nombreux vestiges : mosaïques, ruines d’églises, inscriptions.
Souslapressionmusulmane,peuàpeu,lesChrétiensdisparurent.Pendantlapériodeottomane,du17ème au19ème siècle,des Chrétiens, surtout Européens, étaient présents sur le littoral d’Afrique du Nord, comme consuls, commerçants, esclaves, prisonniers de guerre, ou religieux. Une vingtaine de ces derniers se succédèrent comme représentants de l’autorité de l’Église Catholique romaine auprès de ses fidèles.
Lors de la colonisation en 1830, la présence chrétienne reprit : Français, Espagnols, Italiens, Maltais, Mahonnais... si bien qu’après de longues tractations entre Louis-Philippe, Roi des Français et le Pape Grégoire XVI, le Saint-Siège érigea, le 9 août 1838, l’évêché d’Alger, comme suffragant de l’Archevêché d’Aix en Provence. M. l’abbé DUPUCH est nommé évêque d’Alger par ordonnance du 9 Août 1838.
Dès lors Antoine-Adolphe DUPUCH travailla à l’installation d’églises et de paroisses chrétiennes de 1838 à 1846. C’est lui qui acquit, grâce à la générosité de jeunes filles lyonnaises, une statue de bronze, nouvellement créée, sous le vocable de la Vierge Fidèle, qui allait devenir quelques années plus tard, Notre-Dame d’Afrique.
Monseigneur DUPUCH Antoine (1800/1856), depuis 1838 premier évêque d'Alger, se rendait en France le 12 mars 1840 pour une visite de quête dans les maisons des Soeurs du Sacré-Coeur. Le 12 mars il s'arrêta à Lyon à Ferrandière et présida une assemblée générale et extraordinaire des Enfants de Marie de l'institut du Sacré-Coeur. La Congrégation lui promit une statue de son choix. Lors d'une visite aux Dames du Sacré-Coeur de la rue de Varenne à Paris il fut immédiatement conquis par la "Virgo Fidelis" de Bouchardon qu'il vit dans le jardin. Une copie fut faite rapidement, grâce au moule qui existait encore. Le 5 mai 1840 à Lyon les Enfants de Marie de la Ferrandière la lui offrirent.
On l’appelle souvent « Notre Dame » ou la « Sainte Vierge », cette statue est une copie d’une œuvre créée en 1750 par un sculpteur du nom de BOUCHARDON. Né à Chaumont en 1698, décédé
à Paris en 1762, Edme Bouchardon fut un de ces statuaires de l'école française qui
conservèrent pendant le 18e siècle le grand style des artistes du siècle de Louis XIV.
Elle fut placée provisoirement chez les moines qui habitaient au monastère de la Trappe de STAOUËLI [BOUCHAOUI - là où eut lieu la bataille, du 19 juin 1830, livrée par l’armée française contre les troupes de la Régence] à 25 kilomètres d’Alger.
(L’abbaye de STAOUËLI) est un monastère trappiste, créé en 1843. Ce monastère fut érigé en abbaye le 11 juillet 1846 par Monseigneur Louis-Antoine-Augustin PAVY. Les moines la quittèrent en 1904. Cette Trappe symbolisa pendant soixante ans la présence du christianisme en Algérie]
La Statue : Cette statue en bronze (ce qui expliquait sa confusion par certains avec une Vierge noire) portait au front une couronne d'or et à ses pieds, les épées du maréchal PELISSIER et du général YUSUF Sur le pilastre, à droite de l'autel, était exposée la canne légendaire du général LAMORICIERE; et à gauche, dans un cadre, une petite médaille miraculeuse de la Vierge que le maréchal BUGEAUD porta à son cou pendant tout le temps des guerres africaines].
Ces moines la placèrent au-dessus de la porte de leur monastère et gravèrent en dessous une inscription en langue latine « ils m’ont établi leur gardienne ».
En 1846, Monseigneur DUPUCH, démissionne et l’abbé PAVY venant de LYON lui succède. Deux pauvre ouvrières, Marguerite BERGER et Anna CIQUIN, dont il était le conseiller spirituel, s’offrirent alors pour l’accompagner à Alger et se mettre à sa disposition.
Mgr PAVY projeta aussitôt la fondation d’un séminaire, tout près de l’actuelle Basilique, pour la formation de futurs prêtres, et décida d’en confier à ses deux auxiliaires l’infirmerie et la lingerie. Elles étaient à leur poste, quand les premiers séminaristes s’installèrent dans l’ancien Consulat de France, à FAHS ZGHARA, au dessus de SAINT-EUGENE, le 24 novembre 1846.
Privées du sanctuaire de Notre Dame de Fourvière à Lyon, où elles avaient l’habitude d’aller prier Marie, les deux lyonnaises rêvaient d’une église semblable à Alger pour satisfaire leur dévotion.
Elles placèrent une petite statue de la Sainte-Vierge dans le tronc d’un vieil olivier au fond d’un ravin à proximité du séminaire. Presque tout de suite, spontanément, les fidèles accoururent. Des femmes de marins d’abord, surtout dans les moments de tempête, puis des pèlerins de toutes catégories. Une chapelle fut même construite près de l’olivier, et Marie reçut tout naturellement en ce lieu le nom de « Notre-Dame du Ravin ».
On appellera cette statue en 1856 Notre-Dame d'Afrique, quand Mgr PAVY à Alger aura demandé l'avis d'une commission. Plusieurs noms avaient été avancés, mais finalement on adopta celui de N.D. d'Afrique à l'unanimité.
Mais Marguerite BERGER, appelée aussi Mademoiselle Agarithe, continuait de rêver d’une église qui dominerait Alger, comme Notre Dame de Fourvière à Lyon. Elle insistait auprès de l’évêque pour que son rêve devienne une réalité. De toute façon, le pèlerinage du ravin devait se transporter en un lieu plus pratique. L’évêque argumentait comme quoi il n’avait pas d’argent, mais Marguerite le pressait, lui faisant remarquer que pour Marie on lui donnerait tout l’argent voulu.
Finalement il s’exécuta.
On acheta un terrain, à un coût excessif, pour 10 000 francs, mais à cette époque nul autre emplacement ne pouvait convenir. On demanda à monsieur Jean Eugène FROMAGEAU, architecte de renom et aussi chef des édifices diocésains de l'Algérie, de dresser les plans, et l’évêque partit quêter à travers l’Algérie et toute l’Europe pour se procurer les fonds nécessaires.
On construisit le 2 juillet 1857 une chapelle provisoire, toujours en place derrière la basilique actuelle, et on encouragea les foules à venir prier Marie sur cette colline. Mgr PAVY alla reprendre au monastère de STAOUËLI la statue offerte par les jeunes filles de Lyon et l’installa dans la chapelle provisoire le 20 septembre 1857. Il avait dit aux moines : « Vous en avez fait gardienne de votre monastère je veux en faire la Reine de l’Afrique ».
A partir de ce jour Marguerite BERGER quitta le séminaire pour se vouer au service de sa céleste patronne. Elle devint la sacristine de la Chapelle ; se fait aménager une sorte de guérite en planches qui lui servait de magasin pour la vente d’objets de piété dont le profit était destiné à la construction de la future église. Les ressources venant trop lentement à son gré. Bientôt les bénéfices de ses ventes et les dons produisirent une somme relativement importante.
Mgr Louis, Antoine, Augustin PAVY (1805/1866)
Construction de l’église
La prévision des dépenses s’élevait à 5 000 000 de francs et le diocèse n’avait pas de ressources.
Dans une brochure intitulée Appel en faveur de Notre Dame d’Afrique l’évêque s’adressa aux chrétiens du monde entier. Les dons commencèrent à arriver : obole du pauvre, offrande du riche. Mgr PAVY prit le bâton du quêteur : toutes les paroisses du diocèse furent sollicitées et la plupart des diocèses de France entendirent la voix. Le résultat de ces quêtes permit de commencer les travaux. La pose de la première pierre eut lieu le 14 octobre 1855. De belles pierres de taille, tirées de carrières de KOUBA, formèrent les premières assises de l’édifice. L’œuvre progressait et, bien que Mgr PAVY ne reçût aucun subside de l’Etat, les travaux ne subirent aucun arrêt.
ALGER devient archidiocèse en juillet 1866
Une cloche et une croix, ramenées de SEBASTOPOL et offertes par le maréchal PELISSIER, étaient déjà placées, l’une à l’intérieur, l’autre sur le faite du campanile. Mais la croix principale, celle qui devait surmonter la grande coupole et couronner l’édifice, manquait encore.
L’architecte Jean-Eugène FROMAGEAU
L’architecte Jean-Eugène FROMAGEAU est né le 30 mars 1822 à Saumur (Maine-et-Loire) et mort le 16 octobre 1896, également à Saumur.
FROMAGEAU quitte le Maine-et-Loire en 1855 et est nommé architecte adjoint des édifices diocésains de l'Algérie. Il en devient architecte en chef le 14 février 1859 en remplaçant son ancien condisciple Paul FERAUD (1815-1884) devenu subitement aveugle. Il construit à Alger plusieurs édifices de style romano-byzantin : le grand séminaire de KOUBA (travaux de 1860 à 1872) et le petit séminaire de SAINT EUGENE. Il conduit également l'agrandissement de la cathédrale Saint-Philippe d'ALGER.
Son grand-œuvre est la Basilique Notre-Dame d’Afrique, dont le chantier démarre en février 1858 et qui fut achevée en 1872, peu après son retour en métropole en 1870.
Son expérience en Afrique du Nord avait profondément marqué FROMAGEAU. Selon Auguste BEIGNET, président de la Société des architectes de l'Anjou, dont FROMAGEAU était membre honoraire, il vivait en philosophe, « fuyant la clientèle comme la peste » et se faisant appeler « Ibrahim ». Il avait emprunté aux traditions arables le « Kief », calme apparent, presque extatique qu’il exposait dans une phrase « je regarde mes fleurs pousser. »
La grande croix dont il s’agit est d’un magnifique travail en fer forgé, haute de cinq mètres. A sa base jaillit une gerbe de 12 lys surmontée d’une couronne royale ; la partie supérieure, comprenant les bras, étale un bouquet de 28 roses à six pétales avec un gros bouton de cristal au fond de la corolle.
Elle était entièrement dorée et toute à jour, afin de ne pas donner prise au vent. Dès que cette merveille de ferronnerie fut terminée Mgr en fixa la mise en place au jeudi 31 mai 1866, jour de la fête dieu, et clôture du mois de Marie. (Cette croix rongée par l’air salin a été remplacée en 1953 par une nouvelle croix de même grandeur).
Mgr Louis, Antoine, Augustin PAVY s’éteignait le 16 novembre 1866 en regardant de sa chambre le dôme de Notre-Dame qui venait de s’élever. Le gros œuvre était terminé. Il laissait à son successeur le soin d’achever la décoration intérieure. Son corps repose dans le chœur de la Basilique, près de l’autel de celle à qui il avait voué sa vie
Monseigneur LAVIGERIE, qui lui succéda, hérita de Mgr PAVY son amour pour Notre-Dame d’Afrique et poursuivit avec constance les travaux d’aménagement. Tout se trouva prêt pour la consécration de l’édifice fixée au 2 juillet 1872. Il attendait une occasion solennelle pour mettre la statue de Marie en possession de son nouveau sanctuaire. L’occasion se présenta l’année suivante à l’ouverture du premier concile tenu sur la terre d’Afrique des temps modernes. C’est le 4 mai 1873 qu’eut lieu le transfert de la statue devant un grand concours de peuple. L’archevêque demanda ensuite à PIE IX, le pape de l’époque, la faveur de pouvoir couronner la statue de Marie à Alger, Reine de l’Afrique, le pape agréa la requête et la cérémonie fut fixée au 30 avril 1876. C’est cette date qui a été retenue pour célébrer chaque année la fête de Notre-Dame d’Afrique sur tout le continent.
Une circonstance touchante marqua la fin de la cérémonie. Mgr reçut des mains d’un ecclésiastique deux épées de combat. C’était un double ex- voto que deux chrétiennes, veuves de deux généraux illustres, faisaient déposer aux pieds de Marie. L’une de ces épées était celle du Maréchal PELISSIER, duc de MALAKOFF ; l’autre, celle du général YUSUF. Ces armes furent déposées au-dessous de la statue. Plus tard la canne légendaire du général LAMORICIERE fut, à son tour, placée sur le pilastre, à droite de l’autel. Un autre souvenir de la conquête se trouve sur le pilastre de gauche dans un cadre : c’est une petite médaille miraculeuse de la Très Sainte Vierge que le Maréchal BUGEAUD porta à son cou, pendant tout le temps des guerres africaines.
A droite, face au cadre du Maréchal BUGEAUD, un cadre semblable renferme la croix d’officier de la Légion d’honneur du Général de SONIS.
Transfert de la Statue
Mgr LAVIGERIE attendait une occasion solennelle pour mettre la statue de Notre-Dame d’Afrique en possession de son nouveau sanctuaire. Elle se présenta, l’année suivante, à l’ouverture du premier Concile tenu, en terre d’Afrique des temps modernes, après une interruption de douze siècles.
C’est le 4 mai 1873 qu’eut lieu le transfert de la statue devant un grand concours de peuple. L’archevêque demanda ensuite à PIE IX, le pape de l’époque, la faveur de pouvoir couronner la statue de Marie à Alger, Reine de l’Afrique, le pape agréa la requête et la cérémonie fut fixée au 30 avril 1876. C’est cette date qui a été retenue pour célébrer chaque année la fête de Notre-Dame d’Afrique sur tout le continent.
Assemblée Conciliaire avec l'Archevêque LAVIGERIE au centre.
FORT de L'EAU - JUAN LES PINS.
Informations concernant le décès de Mme Lucette ROIG.
OBSEQUES Mercredi 7 Septembre 2016 à 10 heures
EGLISE de la PINEDE 06160 JUAN LES PINS.
GISELE.
Merci de faire passer l'information.
GISELE AMBROSINO
PRESIDENTE DE L AMICALE AQUAFORTAINE DU SOUVENIR
LES MEMBRES DU BUREAU
VOUS PRESENTENT TOUS LEURS VOEUX DE BONHEUR ET SANTE
POUR L'ANNEE 2016
Qui se souvient de Jean François,né le 23 Novembre 1950 à FORT DE L'EAU ?
Joueur de rugby à l'AS MONFERRAND, sélectionné deux fois en équipe de FRANCE, il décedera tragiquement sur la pelouse du stade MICHELIN, le 8 MAI 1976. Foudroyé par la foudre ,il avait 26 ans.